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AUCH - BEGLES BORDEAUX la reprise de la marche en avant

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RUGBY TERROIR AMAZONE – Décalages…

Michel Sespiaut - Chroniques en plein Gers


Samedi 17 janvier 2010
Stade Jacques Fouroux à AUCH
3500 spectateurs – ARBITRE Mr DALMASO (Comité Midi Pyrénées )

- FC AUCH GERS 17 BEGLES BORDEAUX 6



Pour AUCH 1 ESSAI de Damien DUFFAU ( 1e) 2 drop goal d’Anthony SALLECANNE
( 34e) et BENJAMIN FEILLES ( 54e ) 2 Pénalités de Benjamin Feilles (40 et 44 ème) ;
Pour BEGLES BORDEAUX 2 pénalités de VERMIS (12 et 47 ème )

Homme du match : le collectif Auscitain est à féliciter dans son ensemble avec une mention spéciale pour Benjamin Feilles excellent distributeur à la main comme au pied

Ce n’était pas une de ses soirées d’ordinaire quand le Moulias fûme au rythme des mêlées et que la pluie dégringole drue pour doucher les velléités offensives

Non après 1 mois depuis le 19 Décembre 2009 Palois enneigé et ce nul courageux
Une intersaison hivernale bienvenue pour ressourcer une effectif resserré , mais aussi1 mois sans les repères dela compétition et sa dimension physique

Au grand dam de Gregory Patat , Colomiers aux ambitions congélées par le très haut niveau général de la compétition , enseveli sous un linceul blanc depuis la veille avait précautionneusement rendu les armes, pour un match décalé au 14 Février qui vaudra d’être vécu entre néos et anciens Auscitains!

C’est assez dire l’enjeu du match du soir disputé sous une pljuis battante mais pas au point de décourager ses supporters du Moulias régénérés eux aussi et désormais en en manque d’émotion, toujours prêts à s’emballer avec le jeu au rythme du « templé « de la Bandas Loc Clapicos venue de pavie, qui peu à peu emballait la machine
Nous étions tous prêt à l’indulgence pour nos protégés quand seule la victoire est belle , mais il n’en eurent finalement pas besoin, tant nos «irréductibles » Gersois s’employèrent avec détermination et maitrise à faire la démonstration d’un groupe déterminé à l’image des qualités de ce vin de Saint Mont France et équilibré gouleyant et agréable en bouche à nous contenter face au grand vin capiteux du Bordelais sa puissance aromatique sur les tables d’aparra
Les Auscitains ne laissèrent jamais la conduite de jeu ni le moindre répit à des Bordelais venus s’étalonner et qui comprirent assez vite qu’il leur faudrait mettre de l’eau dans leur vin d’une cuvée 2009-2010 qui ne tiendra pas forcément les promesses d’une demi finale espérée en fin de saison les seuls bouchons à l’horizon furent les tampons défensifs généreusement administrés par les trois quart Gersois se mêlant avec entrain à la fête

Terra incognita

Sans repère autre qu’un entrainement musclé lundi dernier pour solliciter à nouveau les organismes et des adducteurs moins douloureux pour Alex Ricaud , les Auscitains engagèrent le fer sans complexe, sur un terrain lourd mais de bonne facture face à une formation Bordelo Béglaise dopée par sa victoire bonifiée devant un Lyon en décélération , étouffé dans l’antre de Musard qui semble marquer le pas si l’on se réfère au nul concédé ce week end à Aix en Provence, face à des Provençaux à la lutte désormais avec Colomiers pour sauver leur peau en PROD2 mais qui liment consciencieusement le fonds du classement depuis le début du championnat
Les yeux plus gros que le ventre, surement les ambitions Girondines furent douchés mises sous l’éteignoir par des Auscitains bien décidés à en finit avec les hésitations et les doutes d’une équipe en devenir
Chaque match a sa propre vérité mais dans tous les cas l’entame Bordelo Béglaise dénoua rapidement le suspens de la consistance des uns à l’appétit des autres l

L’intrigue plantée sur fonds de manque de repères collectifs prenait dans les commentaires d’avant match l’allure d’un traquenard possible pour des Auscitains en quête du maintien et dans l’obligation de relancer la machine grippée par un mois de trêve imposée
Cette frustration et ce doute débouchèrent c’est heureux sur un match solide de détermination et de maitrise collective. AUCH pour la première fois faisait le plein en rendant une copie sans rature de belle et bonne facture .
Guerre éclair , le blitz Auscitain frappe comme la foudre !

Deux cagades successives Bordelo Béglaise sur le coup d’envoi, un ballon « dégueulé sous la pluie drue « le second escampé , un coup de mortier dans l’axe profond de nos grenadiers étouffant l’ogive, un coup d’essuie glace plus loin de l’impeccable Anthony SALLECANNE envoyant d’un regard les défenseurs dans le zig et une offrande au zébulon Mathieu ACEBES sorti de sa boite qui prolongeait dans le zag l’offrande à Damien Duffau excellent hier soir, qui pouvait pointer en plongeant sur la terre promise.

AUCH confirmait son excellente 6eme place dans le registre offensif des essais
Et dieu sait si nous avons connus dans un passé récent des années de disette au plan du jeu offensif , pour se réjouir de voir le duo Patat Sarraute réussir à façonner un collectif solidaire et entreprenant en dépit d’un classement dont je persiste à écrire qu’il ne reflète pas la qualité et les capacités de l’équipe Auscitaine en devenir qui pointe à la sixième place du classement des essais !
Bordeaux ne devait jamais se remettre de cette entame catastrophique mais il faut rendre grâce aux Auscitains de ne pas les avoir laissés espérer un seul instant tant ils s’ingénièrent à conduire les débats , des coups de pieds donnés avec la tête , comme ces deux drops de Sallecanne et de Feilles bienvenus pour creuser un écart de 8 points qui mettait les affaires Auscitaines à l’ abri d’un essai de rapine en contre , toujours possible tant la pluie faisaient des claquettes , noyant les quelques vélléités sporadiques Bordelo Béglaise en bout de match, comme autant de pétard mouillés

La messe était dite , les Auscitains requinqués soudés comme un seul homme venait de s’ouvrir de belles perspectives de fin de saison
poursuivie par une soirée festive sous le hall du Mouzon ou toute la famille du Rugby Auscitain , depuis l’école du Rugby jusqu’à l’ensemble de l’équipe première partageaient le pain et le sel avec 500 convives réunis pour fêter sans chichis l’an neuf du FCAG , les prémisses d’un renouveau pour un club exsangue il y a un an à peine , convalescent d’une année terrible , d’un effectif décimé par la rigueur budgétaire mais tel le phœnix renait de ses cendres assez prompt pour se relever et faire éclore de nouveaux talents , Benjamin Feilles , Yannick Delom ou Nathan Thierry, jeunes pousses qui lui promettent un bel avenir que devrait consolider la prochaine intersaison
Du présent au plus que parfait

Désormais la ligne d’horizon du FCAG fixe le cap du maintien, à arrimer le plus tôt possible et si la scoumoune des blessures veut bien nous lâcher , jouer les trublions arbitres au moment de recevoir Lyon et autres prétendants déclarés au Graal qui viendront se jauger dans le Gers terre hospitalière mais de fiers tempéraments

Le cimetière des éléphants

Je me vois contraint d’ouvrir une parenthèse pour regretter que le référé du match L’infortuné Bernard Dalmaso, qui n’est pourtant pas un perdreau de l’année, arbitre de son état depuis 1993 au comité Midi Pyrénées commis pour cette rencontre disputée fort heureusement dans un état d’esprit remarquable se soit montré à ce point mauvais qu’il réussit l’exploit rare d’être hué par des spectateurs victorieux au sortir d’une prestation indigne du niveau professionnel
Un paradoxe pour une fin de carrière pathétique ?

Les gazettes ne vous en rendront pas compte au motif du politiquement correct qui les contraint ou pour les plus vaniteux de la nécessaire éducation des masses populaires mais la vérité commande de dire que l’impétrant sorti bel et bien sous les horions de la foule et les lazzi du Moulias, un sourire désabusé en forme de rictus sur les lèvres ou se disputait la frustration d’un match qu’il n’ignorait pas avoir raté tout autant qu’une dernière provocation imbécile à l’égard du public, ce cochon de payant qui n’aurait pas son mot à dire , voyez vous ça !
Il faut dire que son obstination a faire jouer et rejouer des mêlées punitives au-delà du temps réglementaire jusqu’au bout de la nuit et sans Tourtel, bégayant ses pénalités comme un pantomime ne surpris personne dans le stade , et ne visait disons le sans détour qu’à permettre aux Bordelais déconfits de récupérer un bonus immérité

Me revenait en mémoire la mêlée Grenobloise effondrée sous ses poteaux d’une victoire escamotée, dont nous attendions réparation , nous attendons encore , nous attendrons longtemps !

Décidemment le Gers et le comité Armagnac Bigorre doivent être bien plus loin que les 80 kms qui les séparent de la capitale Haut Garonnaise du comité Midi Pyrénées et de ses flonflons rutilants
Si manants et gueux crottés , cadets de Gascogne se doivent de rester à leur place et au besoin on saura le leur rappeler, certains qui vivent bien du système devraient savoir en conscience se retirer quand il en est encore temps
Le totem de la mêlée Gersoise

Je propose sa candidature pour prendre toute sa place au panthéon des carrières arbitrales ensevelies sur cette pelouse de Jacques Fouroux, là même ou furent dispersées il ya 5 ans les cendres du petit caporal lui qui apporta ses lettres de noblesses au combat de la mêlée fermée qu’il savait si bien cornaquer puis su insuffler comme entraineur « entrainant » jusqu’à sublimer des équipes de France irrésistibles devant
Rentre ici B.D aux cotés des infortunés Patrick Thomas et autres Eric Darrière venus commettre une arbitrage de trop au Moulias, terre fertile du Rugby qu’ils ont bien tort de mésestimer

Pour qui n’est jamais venu se mêler à la foule de ce grand petit stade aux abords désuets mais fort heureusement à taille humaine, n’a pas serré les rangs sur les sièges exigus au milieu de cette académie de plus ou moins illustres anciens joueurs comme ces Lions d’Armagnac qui rugissaient encore à l’heure du déjeuner après une séance de thalassothérapie sur le terrain de rive gauche ou les vielles gloires se rappelaient au bon souvenir de tous comme André BERTHOZAT champion de France Béglais de 1991 l’ère des Rapetous et de la tortue ( Simon Moscato et autres Laporte) venu passer une belle journée dans la capitale de la Gascogne
Qui ne connait pas « Jacques Fouroux » planté sur la plaine du Moulias ,ne connait pas les bons mots frondeurs souvent bon enfant, antidote à la morosité , mais si redoutablement féroce quand l’amour propre de la tunique est égratigné par l’injustice aux allures d’infamie pour les inconditionnels passionnés que nous sommes

la désinvolture d’un référé en bout de piste qui ne le respecte pas les fondamentaux du jeu ni l’esprit en général, au point de négliger le totem de la mêlée Gersoise en particulier celui là même dont l’ascendant décisif sur la partie de sape engagée était évident pour tous les observateurs plus ou moins avertis, sauf pour Mr DALMASO

A ce stade de la saison ou nous avons fait le tour de toutes les grosses cylindrées et que le bulldozer Agenais défait ce dimanche à La Rochelle , en dépit d’une domination éclatante, reste faillible au point de ne plus pouvoir réussir la performance Gersoise de 2006, l’apogée de l’ère Broncan conclue avec seulement 3 défaites au compteur en une saison complète , et comme il n’y a pas de mal à se faire du bien , la fierté Gasconne n’étant pas qu’une légende on peut affirmer sans flagornerie que la mêlée Gersoise reconnue et redoutée de toutes les équipes de PROD2 reste une réalité tangible, aux cotés des autres conquérantes comme la corne Agenaise et la balance des mastodontes palois
In mêlée Veritas , Avec ses lettres ne noblesse comme autant de faits d’arme réalisés sur les bords du Gers comme aux quatre coins de l’hexagone

Sans remonter aux soirs de « Bajadita « comme se plait à le raconter Henri Poudensan quand le regretté maitre Jacques son ami , à la lueur improbable des phares de sa Mercedes simulait de sa gouaille inimitable jusqu’au bout de la nuit des mêlées improbables ou la science et la passion fusionnaient dans la fumée des corps noués dans un rituel initiatique qui valait tout autant par sa communion et l’esprit de corps qu’elle insufflait que par l’ingéniosité du placement du piler ou du talonneur
Pareille école et histoire mérite au moins le respect et ne supporte pas la médiocrité ni les errements teintés d’ insuffisances du corps arbitral

Mauvais en général ce qui peut arriver mais mesquin en particulier , l’arbitre du soir commis une prestation indigne du Rugby Professionnel, Visiblement à court de condition et bien mal inspiré on ne peut pas passer sous silence l’indulgence coupable avec laquelle il dédaigna longuement les vertus ascensionnelles de la mêlée Bordelo Béglaise qui devait apercevoir à intervalles réguliers le Pic d’ Aneto quand ce n’était pas le Mont Canigou me souffla un Lou BERET transfiguré en poète lyrique et jamais avre de compliments quand il s’agit de vanter les mérites des siens …

Chichement récompensés les Auscitains ; quand les Béglais échappèrent au régime de la biscotte qui s’offrait à eux pour répétition de faute technique , soumis à la loi des hotes du soir Gregory Menkarska le taulier , le voltigeur Roman Suster, Yannick Delom et Juan Manuel Murre mieux que des suppléants leur firent « la misère »
David Penalva impeccable hier soir , Sergio Valdés et Tao l’inoxydable , poutres charpentés ne laissant pas leur part aux chiens dans le registre des hommes forts du bâtiment

B D pris en grippe par un public ulcéré , s’acharna en bout de match , multipliant les pénalités à portée d’en but Gascon , pour donner aux Bordelais l’offrande d’une essai devenu nécessaire pour sauver un bonus défensif immérité au vu de leur prestation du jour
C’est dans ce registre de « bravitude » que nos petits excellent , et qu’ils sont capable des exploits les plus insensés , ce sentiment d’injustice reste aussi souvent le meilleur ciment

Mais le jeu de Rugby est ainsi formidable qu’il nous rappelle sans cesse à l’humilité, des remises en questions permanentes, comme celle qu’il faudra pour aller gagner à Lannemezan Dimanche prochain
Des Hommes du plateau éreintés chaque week end , comme ces 56 points martelés au pied des Alpes Grenobloises n’ont plus que leur honneur pour toute gloire sous peine de finir nus et crottés la saison . Pour les hommes de Patat savent que la partie à venir sera rude et difficile entre hommes d’honneurs qui ne lachent rien et qu’il faudra mettre tous les ingrédients et dans le bon sens pour doubler la mise et partir chatouiller les terres Agenaises dont le trône est déjà avancé

Il faudrait être ignorant des choses du rugby ou bien présomptueux pour penser un seul instant que les hommes de l’estimable président Fourcade ne vendront pas chèrement leur peau dans l’antre de « François SARRAT » et que ce droit d’évoluer en Prod2 , ils l’ ont conquis à la force du jarret . Lannemezan qui ne compte qu’une seule victoire, mais pas n’importe laquelle, juste chez le voisin Tarbais, une victoire qui soldait provisoirement un vieux contentieux sur fonds de courte échelle !
Tout ceci fait partie intégrante des choses du rugby , les pages de sa légende sont émaillés de petites révoltes comme de grandes victoires prestigieuses relevées de défaites pénibles Les plus grandes comme les plus modestes n’y échappent pas et c’est heureux pour qui se fait une certaine idée d’un sport qui s’apparente à un parfait condensé de la vraie vie
Quand sur le paletot froissé par la rudesse du combat se mêlent indistinctement la sueur le sang et des larmes qu’éclairent parfois le soleil de la victoire dans les yeux des combattants de l’impossible, l’important est de toujours se relever !

Mais ceci est une autre histoire que je vous compterai la semaine prochaine amis et fidèles Lecteurs qui me laisse juste le temps de vous souhaiter une belle et bonne année 2010 et la santé pour et tous ceux qui vous sont chers , après l’amitié , le bien le plus précieux.


“en daban toustem” – En avant toujours

Lou BERET

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